Après de nombreuses démarches pour pallier à la défaillance du pilote du Charlemagne qui a mis un terme à notre collaboration en début de saison et malgré tous nos efforts pour pourvoir ce poste, nous ne sommes pas parvenu à le remplacer.
Par conséquent, nous sommes contraints de mettre fin, prématurement, à notre saison, dès maintenant.
Nous sommes désolé pour ce désagrément et procéderons au remboursement des réservations déjà prises.
Nous vous tiendrons informés de l'évolution de la situation si celle-ci venait à évoluer d'ici cet été.
Gérer la vitesse sur un bateau de croisière fluviale
Sur une croisière fluviale, la gestion de la vitesse repose sur l’anticipation et l’observation attentive du fleuve. Contrairement à une voiture, la vitesse autorisée sur la Meuse varie généralement de 6 à 15 km/h selon les secteurs et le type de bateau. Cette limitation vise à assurer la sécurité, le respect des berges et le confort des passagers. Pour piloter un bateau comme le Charlemagne, la vitesse se règle simplement en adaptant la puissance du moteur et en surveillant les conditions du courant.
Anticiper le freinage : pas de freins, mais de la méthode !
Un point clé à comprendre : un bateau de croisière n’a pas de freins mécaniques comme une voiture. Pour ralentir ou s’arrêter, il faut anticiper, car l’inertie et le courant jouent un rôle important. Le capitaine réduit le régime moteur progressivement pour ralentir, puis peut engager la marche arrière pour accentuer le freinage. Cette technique, appelée « reprise en marche arrière », permet de « freiner » le bateau. Il est donc essentiel de commencer à ralentir plusieurs dizaines, voire centaines de mètres avant d’arriver à une écluse, un pont ou un quai.
Astuces pour naviguer en sécurité et en douceur
• Respecter la signalisation fluviale et la limitation de vitesse pour garantir la sécurité de tous et la préservation du fleuve.
• Adapter la vitesse en présence d’autres embarcations, de pêcheurs ou lors des passages sensibles comme les écluses et les virages.
• Garder une attention constante aux effets du vent et du courant qui peuvent accélérer ou ralentir naturellement le bateau, nécessitant des ajustements réguliers du moteur.
L’art de maitriser son bateau de croisière
La maîtrise de la vitesse et du freinage sur un bateau de croisière, c’est avant tout une question d’anticipation, de technique et de respect de l’environnement. En prenant en compte la longueur d’arrêt, l’absence de freins directs et les spécificités de la navigation sur la Meuse, chaque capitaine devient un véritable chef d’orchestre de la rivière. Les passagers profitent ainsi d’une croisière sereine et sécurisée, tout en apprenant les coulisses de la navigation fluviale